L’agroforesterie, le Centre de l’attention
Episode #3 : Planter des arbres en agriculture... sans se planter
Dans le cadre de son programme Beauce 2050, l’Association Française d’Agroforesterie accompagne plusieurs projets agroforestiers pilotes en région Centre-Val de Loire.
Chaque boulanger possède sa recette et son coup de main. De la même manière, chaque technicien agroforestier aura une méthode et une organisation de chantier qui lui sont propres.
Toutefois, il existe certaines règles auxquelles on ne peut déroger si on veut garantir une reprise et une pousse optimales des plants.
- Le collet : zone de transition entre la partie aérienne du plant (la tige), et la partie souterraine (les racines), le collet doit être placé au niveau du sol. Placé sous terre, il y a un fort risque d’asphyxie, et donc de mort du plant à moyen terme. Placé trop haut, ce sont les racines superficielles, exposées à l’air, qui finiront par sécher et dépérir.
- Les racines : Elles doivent être dirigées vers le bas dans le trou de plantation, pour leur permettre de descendre naturellement en profondeur et d’assurer la nutrition et la stabilité du plant.
Sur un sol bien travaillé en amont (voir Épisode 1 de cette série) et bien ressuyé, la plantation est simple et rapide. On plante au plantoir ou à la houe, selon la taille du plant et de ses racines. Jamais en cuvette, et toujours en butte !
Pour les fruitiers greffés, au système racinaire plus développé, on utilisera une fourche bêche ou un louchet pour faire un trou de plantation de taille adéquate.
L’arbre agroforestier se plante une fois, et se cultive pendant des décennies… D’où l’importance, au delà de la plantation, d’un suivi en bonne et due forme !